Charles, en vacance en France, se baladait tranquillement dans les rues d'Albi, visitant la cathédrale, puis le musée Toulouse-Lautrec juste à côté, et regardant vers le haut les nombreux bâtiments à brique rouge. Pour ainsi dire, il se sentait bien, après un an passé en Irak à vivre un cauchemar, aussi bien en tant que tireur d'élite qu'en aide-soignant. Mais son calme se coupa quand son téléphone sonna.
-Charles Castel au téléphone.
-Charles c'est moi, Rodrigue. J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à t'annoncer.
-Vas-y pour la mauvaise.
-Il est à Albi.
-Et la bonne?
-On a localisé l'espion irakien.
-Donc je reprend du service c'est ça?
-Oui. Et le chef de la guilde m'a fait savoir qu'il sera à Albi dans deux jours.
-Il ne me fera jamais confiance franchement.
-Faut le comprendre, il veut te protéger.
-Peut être mais je suis plus un gamin.
-N'oublies pas que c'est ton père.
-Je sais mais j'ai quand même 25 ans. Bon, merci Rodrigue. On se revoit le mois prochain?
-Promis. Et cette fois c'est à toi de payer.
-T'as perdu le pari. Je t'ai dit que je l'aurai.
-Tu m'as dit en deux coup. Et tu l'as eu en trois.
-Prépares toi à le regretter.
-Je t'ai sauvé la vie, n'oublie pas.
-Pareil pour moi, mais sur le champs de bataille donc tu me doit une dette.
-On en reparlera.
Rodrigue ria et raccrocha avant que Charles puisse dire un mot. Charles retourna dans son hotel et sortit de son coffre une caisse, où il avait rangé son fusil de précision (avec une portée de 3 kilomètre). Là il prépara l'arme et commença à rechercher l'espion, en passant par les toits.