"Une guerre sur deux tableaux"
Chapitre Premier : Rencontres et révélations [1ere partie]
Philadelphie, Pennsylvanie U.S.A - 05 Juillet 2011 13h00 GMT
Un homme descend d'un taxi de la ville avec un vieux carnet, ainsi qu'une petite carte sur laquelle figurait l'adresse de la maison-mère de Abstergo. Cet homme, c'est moi Franck Gazov et j'ignorais tout de mon destin mais encore moins de mon passé. Je sais que mon père me racontait des histoires quand j'étais plus petit sur l'époque de la chute de l'empire Romain parlant d'un officier de l'armée Impériale qui était chargé de retrouver une relique sacrée extrêmement puissante. Et j'y croyais dur comme fer.
Plus tard, pendant mon adolescence j'ai eu comme tous les jeunes gens une période de doute et de dénis constant. J'ai voulu vérifier la véritable existence de cette histoire aussi bien dans les livres d'histoire que sur internet... Mais rien ! Tout ce que j'ai trouvé, c'est un nom et des dates. Vraisemblablement de naissance et de décès.
Tout ce que j'ai jamais trouvé sur ce mystérieux personnage était ceci : Quintus Tiberius Gazoverus 289 Ap. JC. - 321 Ap. JC. Tribun de la Garde Impériale sous l'Empereur Constantin 1er. De Confession chrétienne, il fut assassiné à Ravennes en été 321 Ap. JC. Mais rien sur ce que mon paternel me racontait. Et moi, comme un idiot... Ou devrais-je plutôt dire comme tout bon adolescent, j'ai reproché à mon père d'avoir volontairement enjolivé l'histoire de notre aïeul et que rien de ce qui me racontait n'était vrai.
Je me rappellerais toujours de sa réponse qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. Mon père s'approcha de moi et posa ses mains sur mes épaules en me souriant, il se tut un moment puis me dit
"Tu sais fils, tous les éléments de l'Histoire ne doivent pas être lu ou entendu par tout le monde et que toutes les guerres ne figurent pas dans les livres d'Histoire [...] Ce que je t'ai appris, c'est ton héritage. Et crois-moi, qu'un jour tu en sauras plus et tu feras la différence. Mais il est encore trop tôt !" C'était la veille de son départ pour l'Italie, tout ce que je sais c'est qu'il devait se rendre à Florence mais je ne l'ai plus jamais revu depuis. Jusqu'au jour où j'appris sa mort. Deux hommes en costume cravate sont venu chez nous et ont pris ma mère à partie, elle avait l'air de bien connaître ces derniers. Je n'entendit rien jusqu'à ce qu'ils partent et que ma mère se tourne vers moi pour fondre en larmes. C'est alors que j'ai compris qu'il était mort, elle n'a jamais voulu me dire comment. Sans doutes pour me protéger. Près d'un an après la mort de mon père, je découvris un coffre dans le grenier que je n'avais jamais remarqué avant. Dans celui-ci était enfermé le poignard Romain que j'affectionnai tellement quand j'étais enfant et que je crus avoir perdu sur lequel figurait d'étranges symboles. Il y avait aussi une lettre de mon père ainsi qu'un vieux carnet que je ne pouvais ouvrir et que je devais remettre à mon oncle, Warren Vidic qui bosse comme chercheur pour une multinationale de développement pharmaceutique nommée Abstergo. J'appris plus tard que la pharmaceutique n'était qu'une vulgaire façade.
Pour en revenir à ce jour de Juillet 2011, avant de descendre du taxi je demande tout naturellement combien je devais payer pour la course mais le chauffeur me répondit
"Non m'sieur vous m'devez rien, ça à d'jà été payé d'puis belle lurette !" Je ne dit plus mot puis je descendais du véhicule en prenant soin de ne rien oublier, puis j'aperçus les locaux d'Abstergo qui de l'extérieur n'avait aucune prétention. Je me demandais juste pourquoi il fallait absolument que je m'y rende et puis surtout pourquoi prendre le poignard de mon aïeul avec moi. C'est à lors que je me rendis à la réception.
- La réceptionniste : "Bienvenue chez Abstergo, puis-je vous aider monsieur ?"- Franck : " Euuhhh... Oui euhhh... J'ai rendez-vous avec monsieur Vidic dans une heure... "- La réceptionniste : " D'accord, et vous êtes ?"- Franck : " Je suis Franck Gazov."La réceptionniste se tut puis pris le combiné du téléphone de son comptoir et me dit
"Prenez un siège monsieur Gazov, je vais prévenir de votre arrivée, ça ne sera pas long."Pendant mon attente je vis pas mal de monde, je n'imaginais pas qu'une entreprise Pharmaceutique puisse autant grouiller d'activité, jusqu'au moment où j'écoutais la conversation entre deux membres du personnel, un homme et une jeune femme et ils avaient l'air de se disputer.
- L'homme : " Et je peux savoir comment tu es au courent de l'existence de ce type ? "
- La jeune femme : " Qu'est-ce que tu crois ? J'ai mes sources c'est tout ! "
- L'homme : " C'est Warren, c'est ça ? Je savais que ta demande de mutation aux locaux de Florence avait un lien avec tout ça... Il a encore vendu la mèche c'est ça ? Je ne sais pas pourquoi il te fais une telle confiance !"
- La jeune femme : " Arrêtes ça, tu veux bien ? Tu sais bien que pour monter chez Abstergo je dois me tenir informée de tous les gros coups qui se préparent. À propos, tu as quelques infos sur lui ?"
- L'homme : "Grosse perte de temps en perspective, le mec n'est qu'un simple barman et très honnêtement il n'a rien de bien spécial et je doute que ses ancêtres aient quelque chose qui pourrait nous être utile. Mais Warren à l'air de s'y tenir... Et il veut absolument être là-bas quand on va le chopper pour tester ses compétences dans l'ani..."La jeune femme interrompu son collègue et lui fit comprendre qu'ils étaient écoutés
"On reprendra cette conversation plus tard, tu veux bien ?" demanda la jeune femme. L'homme acquiesça et chacun parti de son côté. La jeune femme passa devant moi en me saluant. Je ne répondis pas mais je lui ai souris, sourire qu'elle m'a rendu. Je ne pus m'empêcher de me dite en moi-même
*Ouais, joli morceau* À peine eus-je le temps de l'admirer, j'entendis des pas venant de l'escalier qui était situé sur ma gauche. Et j'entendis une voix familière.
- Vidic : " Ce brave petit Franck ! Alors comme ça après toutes ces années tu t'es décidé à suivre les traces de ton père ? C'est bien !"- Franck : " Oncle Warren ! Je suis si content de vous voir ! Ça fait si longtemps ! [...] Sur les traces de mon père ? A vrai dire je ne sais pas trop ce que je fais ici, pour vous dire la vérité mon oncle."- Vidic l'air surpris : " Il ne t'a rien dit ? Rien dutout ?"Je regardais le sol puis je répondis
" Je crains fort qu'il n'ait eu le temps de le faire, mon oncle..."- Vidic : " Oui, j'ai appris sa mort... C'est une sale histoire. Mais tu vas pouvoir le venger, allez viens, suis moi jusqu'à mon bureau. Je vais tout t'expliquer !"Je suivis donc mon oncle qui me donna un badge visiteur nous déambulâmes dans les différents couloirs et les différent niveaux et plus j'approchais du bureau de mon oncle, plus l'aspect des salles était minimaliste et plus la sécurité se voyait renforcée.
- Franck : "Mon oncle... C'est pas un peu exagéré comme niveau de sécurité pour une entreprise pharmaceutique ? Je veux dire, je sais que l'espionnage industriel ne recule devant rien... Mais là !"Il ne me répondit pas, il se contenta d'étouffer un petit rire qui voulait dire que je n'étais pas au bout de mes surprises aujourd'hui. Une trentaine de secondes environ plus tard, nous arrivâmes devant son bureau et il m'invita à y entrer.
- Vidic : " Je t'en pries mon petit Franck, assieds-toi ! Tu veux quelque chose ? Un café ? Un petit remontant ? "- Franck : " Non rien oncle Warren, merci."- Vidic : " Comme tu veux." Il prit place sur sa chaise puis me regarda droit dans les yeux et me dit
" Bon Franck, je vais jouer cartes sur table. Ce que je vais te dire va te paraître étrange et pourrait même quelque peu te perturber. Mais je te sais suffisamment intelligent pour en saisir le sens et l'impacte. Je vais t'aider à venger la mort de ton père mais tu vas devoir nous aider de ton côté ! Tu t'en sens capable ?"- Franck : " J'ai compris, en gros toute cette histoire d'études pharmaceutique n'est que la partie visible de l'iceberg, c'est ça ?"- Vidic : "En effet, et ton père travaillait activement pour nous. Il était chef d'équipe à la sûreté des opérations internationales. Mais je t'expliquerais ça plus tard. Dis-moi Franck, l'ordre des Templiers ça te dit quelque chose ?"- Franck : " Ce n'est pas cet ordre de chevalerie qui devait protéger la route des pèlerins chrétiens lors des croisades ? Ceux qui ont été anéantis par la cupidité du roi de France Philippe le Bel ?"- Vidic : " Entre autres, oui. C'est du moins ce que disent les livres d'Histoire... Saches qu'ils sont loin d'avoir disparu. Ton père et moi-même faisons partie de cet ordre et Abstergo en est un satellite des plus importants !"Mon oncle poursuivit ses explications sur l'ordre des templiers, cette sorte de guerre secrète que se livrent les templiers et un ordre concurrent appelé les assassins. Il m'a tout expliqué au sujet des fragments d'Éden et il me dit aussi que mon père était sur le point de découvrir l'emplacement de l'un de ces fragments mais il fut tué par les assassins.
Dans un premier temps je ne voulu pas trop le croire mais il me révéla des détails tous aussi troublants les uns que les autres : Son départ précipité en Italie, le tatouage étrange qu'il avait sur le bras. L'existence des glyphes sur la lame du poignard de mon ancêtre Quintus qui ne scintillaient qu'à mon contact.
- Franck : " Mais pourquoi papa ne m'a jamais rien dit de tout ça ? Je veux dire, la seule chose qu'il m'a raconté c'est cette histoire de pomme que mon ancêtre devait trouver par tous les moyens mais c'est tout !"- Vidic : "Il a fait comme tous les pères qui se respectent, il a fait ça pour te protéger. Il savait que si il en disait trop, les assassins allaient se mettre à ta recherche. C'est déjà pour ainsi dire un miracle qu'ils n'aient pas posé leurs griffes sur toi !"- Franck : "Mais pourtant je n'ai rien fait pour que ces gens s'intéressent à moi ! C'était mon père le Templier, pas moi !"- Vidic : " Le pugio* que ton ancêtre possédait... Il s'agit en fait d'une clé, cette clé mène à l'emplacement d'un de ces fragments d'Éden et vu que les glyphes qui figurent dessus ne réagissent qu'à partir du moment où tu le touche ils voudront inévitablement te mettre la main dessus."- Franck : " Je veux bien vous aider moi mais je ne vois pas trop comment ! Je ne sais même pas ce que ces trucs veulent dire !"- Vidic : " C'est là que l'Animus entre en scène !"[Fin de la première partie du premier chapitre, la suite ce soir ou demain dans la journée]